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10 novembre 2008 1 10 /11 /novembre /2008 17:26
Lors du Comité exécutif du 28 janvier 2008, Jean-Louis BORLOO avait confié à Hanifa CHERIFI et à Jean-Luc CADEDDU la mission de mener une réflexion de fond sur la laïcité aujourd’hui.
(Jean-Luc Cadeddu est vice-président de la fédération du Val-de-Marne et Secrétaire national du Parti Radical chargé des Droits de l'homme.)
Dans le prolongement du rapport d’André ROSSINOT sur la laïcité dans le service public, cette deuxième contribution du Parti Radical propose de faire « vivre la laïcité » au quotidien afin de replacer cette valeur essentielle au coeur du pacte républicain.
Pour les auteurs, il s’agit, grâce à des mesures concrètes, de proposer une première base de
travail afin de poursuivre les débats sur un sujet en constante évolution.
Lire le rapport
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9 octobre 2008 4 09 /10 /octobre /2008 16:38

S’il était besoin de mettre en avant les particularités des Radicaux valoisiens par rapport à l’UMP dans la Majorité présidentielle, certains députés UMP viennent de s’en charger en boudant ou critiquant le Grenelle de l’environnement.


Pourtant généralement très inspiré sur les bancs de l’Assemblée Nationale, le député val-de-marnais Michel Herbillon aurait pu éviter cette phrase malheureuse qui estimait « hors du temps » le débat sur le Grenelle en période de crise financière. Ce réflexe conservateur qui voudrait reporter la prise de conscience et l’action écologique à “quand on aura le temps” semble ignorer les préoccupations de la population.


Dans un sondage TNS Sofres, publié ce mercredi, les Français jugent très majoritairement (70%) plutôt ou très positives les mesures du Grenelle de l'environnement, notamment celles qui favorisent les économies d'énergie.

La méthode de réunir autour de la table tous les acteurs de ce dossier est approuvée et les mesures suivantes sont jugées comme particulièrement importantes : développer les énergies renouvelables (94%), promouvoir les économies d'énergie (96%), réduire la dépendance au pétrole (91%), réduire la production de déchets ménagers (93%), assurer une réparation financière des dommages causés par une pollution (90%) ou mettre en place un plan d'isolation et de rénovation thermique dans les logements sociaux (89%). Par ailleurs, 68% des Français approuvent l'extension d’un dispositif financièrement incitatif pour encourager à consommer propre. Enfin, les sondés pensent que le Grenelle a permis “d'inciter les Français à faire des efforts dans leur vie courante” (66%).


Le Grenelle de l’environnement est le premier pas d’une véritable révolution de société, devenue indispensable et tout à fait urgente. Ceux qui prétextent une “écologie punitive” pour critiquer le dispositif de bonus-malus et empêcher son extension à d’autres produits que l’automobile font une double erreur :

D’abord cette mesure n’est pas punitive puisqu’elle coûtera en réalité 200 millions d’euros à l’Etat en 2008, ce qui est le surcoût du bonus par rapport au malus, preuve que le consommateur réagit positivement. Cet argent allant directement dans la poche du consommateur “propre”.

Ensuite, la posture de défense en faveur des acquéreurs de véhicules “polluants” ou de tous autres consommateurs qui au nom de la liberté de consommer, protestent contre tout malus financier sur les produits qui ne respectent pas une certaine déontologie environnementale, serait une position caricaturale et contre-productive à terme.

Le débat parlementaire sur le Grenelle de l’environnement est une aubaine en cette période de crise financière car il met en lumière les limites d’un système économique actuel en bout de souffle et propose une mutation plus durable, plus équitable et plus citoyenne de notre organisation sociale, économique et internationale, ne serait-ce qu’en montrant l’exemple.


La fédération du Parti Radical du Val-de-Marne déplorerait toute hésitation au sein de la majorité présidentielle, réaffirme son soutien sans faille aux dispositions du Grenelle de l’environnement et appelle l’ensemble des députés UMP à ne pas manquer le train du progrès en montrant un visage volontariste à cette évolution majeure.

 

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27 août 2008 3 27 /08 /août /2008 16:26
(article paru dans "Les Echos" du 26 août 2008)

Il est nécessaire de réexaminer l’ensemble des niches fiscales pour mieux financer nos politiques sociales, en particulier la généralisation du revenu de solidarité active (RSA). Le rapport rendu récemment par Didier Migaud et Gilles Carrez a permis de dresser un état des lieux précis d’une situation désormais très préoccupante. Les dispositifs, par empilements successifs, se sont superposés les uns aux autres sans cohérence. Leurs objectifs sont fréquemment peu lisibles et parfois concurrents, ce qui confine globalement à une situation absurde.

Cet effet boule de neige des dépenses fiscales conduit aujourd’hui à une situation non maîtrisée : les niches fiscales représentent 73 milliards d’euros en 2008, soit presque deux fois le déficit budgétaire de l’Etat.

Les « niches sociales » ont connu une évolution parallèle pour dépasser 41 milliards d’euros, selon le dernier rapport de la Commission des comptes de la Sécurité sociale, soit 40% de la totalité de notre dette sociale ! La Cour des comptes avait, elle aussi, dénoncé, en 2007, les larges exonérations de prélèvements sociaux dont bénéficient les stock-options et qui constituent un véritable défi aux principes d’équité les plus élémentaires.

Dans ces conditions, la croissance des niches fiscales et des niches sociales revient à siphonner par de moindres recettes les économies durement gagnées en dépenses. Ce hiatus ne peut plus être accepté si l’on veut atteindre l’objectif ambitieux fixé par le Président de la République d’un retour à l’équilibre budgétaire en 2012.

Si le diagnostic est clair, les leviers d’action sont également désormais bien identifiés. Nous devons remettre en cause les niches les plus injustes comme celles afférentes aux stock-options et supprimer ou encadrer celles qui n’ont pas fait la preuve de leur efficacité. Par exemple, la prime pour l’emploi ou la défiscalisation outre-mer pourraient voir leur impact renforcé par un meilleur ciblage. De façon plus globale, la mise au point d’un dispositif de plafonnement global permettrait de s’assurer que les contribuables les plus aisés ne puissent se soustraire à l’impôt et mieux garantir le principe de justice fiscale selon lequel l’impôt doit être corrélé aux ressources des contribuables.

Le constat et les outils de changement étant maintenant largement acceptés, nous avons à nous rassembler pour désormais passer aux actes. Le Parti radical a déjà donné des signes clairs en ce sens et entend être force de proposition pour créer les conditions de ce large rassemblement et, enfin, mettre un terme à ces risques d’inéquité fiscale et sociale.

Nous devons, en priorité, construire une véritable gouvernance de la politique d’intervention fiscale en introduisant un principe de réexamen annuel de chaque dépense fiscale par le Parlement et en construisant un volet performance des dépenses fiscales avec objectifs et indicateurs d’efficacité, à l’image de la construction du budget de l’Etat depuis la LOLF en 2001.

Seule cette démarche de performance, objective et partagée, permettra d’identifier et de renforcer

Les dépenses fiscales socialement les plus utiles comme les aides en faveur de la prise en charge des personnes dépendantes ou pour l’aide à la garde d’enfant. Le Parti radical entend apporter sa contribution pour instituer cette gouvernance nouvelle de notre politique fiscale et sociale dès la discussion du projet de loi de Finances pour 2009.

Redonner confiance dans la justice de notre système fiscal, rééquilibrer nos finances publiques et renforcer les interventions socialement les plus utiles: ces trois objectifs majeurs sont maintenant à portée de main si nous savons nous rassembler et agir.

 

LAURENT HÉNART est député de

Meurthe-et-Moselle et secrétaire

général du Parti radical.
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23 novembre 2007 5 23 /11 /novembre /2007 13:47
Entre une alliance historique avec l'antilibéralisme du Parti Communiste et l'acceptation d'une ligne politique qui reconnait l'économie de marché, le Parti Socialiste est divisé. Finalement, gageons que les alliances qui seront passées lors des prochains scrutins municipaux et cantonaux obéiront donc plus à une opportunité locale d'intérêt électoraliste qu'à une ligne politique assumée.

Les visions politiques de la gestion d'un pays dans le monde d'aujourd'hui pourraient arbitrairement se diviser en deux grandes approches opposées. Schématisons-les comme suit :
D'un côté une philosophie libérale, qui prône l'initiative privée, qui accepte et assume l'économie de marché et les classes sociales qu'elle engendre, qui fonde son modèle social sur l'accompagnement de chacun pour qu'il trouve sa place dans ce système.
De l'autre côté une philosophie antilibérale, qui place le pouvoir public comme arbitre et acteur d'un système dans lequel l'égalité est une fin en soi. C'est l'Etat Providence.
Cette description est volontairement caricaturale et simpliste. Chaque camp possède bien sûr en son sein des sensibilités politiques qui vont de positions très entières à des positions plus modérées. Mais même entre les positions les plus modérées de chaque camp existe cette frontière indélébile qui sépare le libéralisme modéré du collectivisme. Cette frontière est la seule qui sépare profondément deux philosophies politiques et elle passe aujourd'hui en plein milieu du Parti Socialiste.

Une partie du Parti Socialiste a aujourd'hui une approche idéologique orthodoxe de gauche. L'autre se souvient qu'elle a exercé le pouvoir, que nous vivons dans un monde de marché ouvert et de concurrence, et qu'elle a elle-même provoqué des privatisations quand elle était au pouvoir. Cette fraction des socialistes que l'on peut qualifier de sociaux-démocrates a moins de divergences avec la majorité présidentielle qu'avec l'aile gauche du PS. D'ailleurs nombre des personnalités qu'elle inspire travaillent aujourd'hui avec la majorité présidentielle. Il lui reste à assumer cette réalité nouvelle et sa position dans un paysage politique en mutation.

Dans le Val-de-Marne, les électeurs doivent savoir que pour des raisons purement électoralistes, les conseillers généraux socialistes font partie d'une majorité dominée par le Parti Communiste à vocation franchement antilibérale, isolant de fait notre département de toutes les avancées que propose l'Etat et qui sont systématiquement rejetées par le Conseil général.
Et que les alliances PS / PC qui sont faites lors des seconds tours aux élections municipales ne reposent sur aucune entente mutuelle pour la gestion des villes, mais uniquement sur l'intérêt commun qu'ils trouvent à vouloir repousser la Majorité présidentielle.
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19 juin 2007 2 19 /06 /juin /2007 11:13
Depuis le début de la Vème République, le Centre était composé de personnes qui, d'approche politique de droite OU de gauche, servaient de modérateur aux idées de chacun des deux camps.
Ainsi, le centre-gauche sert à enrichir les idées et les méthodes de la gauche dure en les confrontant aux réalités d'économie de marché, de liberté d'entreprendre et de gestion réaliste.
Le centre-droit lui, notamment incarné par le Parti Radical, veille à ce que l'intérêt de l'Homme, du Citoyen, soit toujours la finalité de l'action politique et que la solidarité reste une priorité nationale. Le centre-droit défend l'idée que le progrès social ne peut être réalisé efficacement sans une politique économique rigoureuse qui permet de limiter les dépenses publiques et qui laisse aux initiatives privées le soin de créer des richesses qui profiteront à tous.
La nouvelle idée de ni-gauche ni-droite revient à nier cette divergence d'approche initiale. Elle ne s'appuie donc sur aucun fondement, en refusant l'existant. Or, si le Centre veut contribuer à améliorer la politique publique sans se renier, il doit s'appuyer sur des valeurs politiques existantes de gauche ou de droite pour les améliorer.

Avec le Modem, François Bayrou invente l'Extrème centre, qui ne repose que sur des refus. On ne conduit pas une action politique en se contentant de ça.
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3 juin 2007 7 03 /06 /juin /2007 13:24

Le Parti Radical est particulièrement attaché à l'ascenseur social que représente l'école de la République. Cependant force est de constater l'échec du collège unique.

Cet échec repose sur deux facteurs.

Tout d'abord la ghettoïsation des populations cumulant tous les risques « d’échec scolaire ». Le succès de l'école de la République reposait sur le fait que l'enfant des milieux aisés aille dans la même école que l'enfant des milieux moins favorisés. Tous bénéficiaient du même enseignement, chacun pouvait alors s'orienter en fonction de ses aptitudes. Aujourd'hui les enfants ne vont plus dans la même école. Qui peut soutenir qu'un collège du V° arrondissement de Paris équivaut à un collège de cité?

Ensuite le monolithisme des voies d'orientation socialement reconnues. L'instauration, dans les années 70, du collège unique présupposait qu’il n'y ait plus d'enfant en échec scolaire, mais que des enfants en cours d’orientation. Dans la réalité d’aujourd’hui, seul est valorisé dans le regard de la majorité des enseignants le passage en seconde générale. Toutes les matières imposent la réappropriation des connaissances par l’écrit, aucune le sens artistique, la dextérité, la socialité ou l’esprit d’entreprise.

La mise à bas de la carte scolaire, comme la discrimination positive, me semble une fausse bonne idée. Elle ne fera qu'accentuer le sentiment d'échec d'enseignants confrontés à des enfants de plus en plus en difficulté. Elle ne fera qu'accentuer les violences physiques au sein de la communauté éducative ou le passage à l'acte suicidaire des jeunes.

Pour remettre l'école de la république dans la bonne voie, il faut tout d'abord, au travers de la recherche et de l'évaluation, développer les méthodes pédagogiques qui permettent à tous de maîtriser la langue française orale et écrite. La maîtrise de la langue commune est en effet le premier facteur d'intégration sociale. Il faut ensuite mettre au cœur de la démarche éducative l'orientation scolaire. Il faut reconnaître à chaque enfant le droit à l'excellence. Toute filière d'orientation, quelle soit générale technique ou professionnelle, doit se mériter. Chaque enfant doit apporter la preuve de sa compétence pour s’engager dans une voie CHOISIE quitte à redoubler pour se donner les moyens de ses ambitions. Le bon établissement ne sera alors plus celui du quartier d’à côté, mais celui qui vous permettra de bien s’orienter.

La situation de l'enseignement est aujourd'hui inquiétante. Elle remet en cause sérieusement l'avenir de notre pays. Attention à ne pas succomber à des mesures superficielles, qui ne régleraient rien en profondeur.

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7 mai 2007 1 07 /05 /mai /2007 16:27
Un sondage de CSA-Cisco réalisé juste après la victoire de Nicolas Sarkozy montre Jean-Louis Borloo en tête des personnalités que les Français souhaitent voir à Matignon (44% d'avis favorables contre 33% pour le second : François Fillon).

Il ne faut surtout pas que le poste de 1er ministre attise une quelconque dissension au sein de la majorité victorieuse. Nous sommes cependant très heureux de constater cette reconnaissance à celui qui a largement contribué à la baisse du chômage, celui qui est au centre de la relance du logement, du droit au logement opposable.... celui qui , par son travail, ses méthodes et son pragmatisme a su réussir toutes les missions qui lui ont été confiées.

Les Français montrent, par cette préférence, qu'ils souhaitent voir Nicolas Sarkozy être le Président du progrès social. A lui d'utiliser au mieux les forces vives qui l'accompagnent.
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2 mai 2007 3 02 /05 /mai /2007 14:40
Depuis le début de la Vème République, le Centre était composé de personnes qui, d'approche politique de droite OU de gauche, servaient de modérateur aux idées de chacun des deux camps.
Ainsi, le centre-gauche sert à enrichir les idées et les méthodes de la gauche dure en les confrontant aux réalités d'économie de marché, de liberté d'entreprendre et de gestion réaliste.
Le centre-droit lui, notamment incarné par le Parti Radical, veille à ce que l'intérêt de l'Homme, du Citoyen, soit toujours la finalité de l'action politique et que la solidarité reste une priorité nationale. Le centre-droit défend l'idée que le progrès social ne peut être réalisé efficacement sans une politique économique rigoureuse qui permet de limiter les dépenses publiques et qui laisse aux initiatives privées le soin de créer des richesses qui profiteront à tous.
La nouvelle idée de ni-gauche ni-droite revient à nier cette divergence d'approche initiale. Elle ne s'appuie donc sur aucun fondement, en refusant l'existant. Or, si le Centre veut contribuer à améliorer la politique publique sans se renier, il doit s'appuyer sur des valeurs politiques existantes pour les améliorer.

C'est d'ailleurs bien ce qu'ont compris la quasi-totalité des parlementaires UDF qui ont rejoint la candidature de Nicolas Sarkozy, dès le premier tour ou lors de l'entre-deux tours, sans renier leurs idées de centre-droit qui sont celles de l'UDF et de son électorat depuis 30 ans.

François Bayrou seul contre tous, poursuit à titre personnel un combat qu'il sait pourtant vide de sens politique. Homme de centre-droit comme en témoignent son parcours politique et même le programme qu'il a présenté, sa position extrémiste du centre répond à deux données qui lui sont très personnelles. Celà lui permet d'exister médiatiquement et celà lui permet de s'opposer à Nicolas Sarkozy avec lequel il entretient un contentieux de personnes.
Ce n'est pas ça qui peut faire avancer la France.
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23 avril 2007 1 23 /04 /avril /2007 10:10
Le Parti radical défend ardemment les valeurs du Centre, estimant qu'une politique juste, solidaire et mettant l'homme au centre des décisions est la seule solution possible de politique durable.
Nicolas Sarkozy est le seul candidat proposant des mesures concrètes et réalisables pour défendre le progrès social, pour prolonger avec Jean-Louis Borloo la rénovation urbaine et la lutte contre le chômage dont nos quartiers ont besoin, pour aider efficacement et durablement les personnes les plus fragiles socialement à retrouver une autonomie sociale. Ceci sans promesses démagogiques mais avec méthode, pragmatisme, obstination et humanisme.
Nicolas Sarkozy est donc aussi le candidat du progrès social.
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7 avril 2007 6 07 /04 /avril /2007 20:55

Il est normal que les Français, et les hommes en général, soient plus sensibles et plus intéressés par des sujets qui touchent leur quotidien. Le logement, l'emploi, le pouvoir d'achat, la santé, les transports, sont vécus par chacun avec parfois tant de difficulté que les solutions de tel ou tel candidat aux élections sur ces sujets mobilisent toutes les attentions et tous les espoirs. 

Logique donc que les candidats, dans une rivalité parfois sans foi ni loi, concentrent leurs promesses et leurs priorités sur ce qui touche le plus concrètement, le plus quotidiennement les électeurs et sur ce qui est le plus porteur électoralement. 

Hélas, ces sujets promordiaux aujourd'hui, seront peut-être secondaires dans une génération. 

Les experts du GIEC (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat) viennent de rendre, vendredi 6 avril 2007, leur dernier rapport sur le réchauffement climatique. 

Quelques données claires, nettes, et aujourd'hui inévitables : 

La hausse moyenne des températures entre 1990 et 2100 sera de 1,8°C à 6,4°C en fonction des régions. 

20 à 30% des espèces animales et végétales disparaitront de façon irréversible. 

D'ici 2050 le débit des cours d'eau devrait augmenter de 10 à 40% aux hautes latitudes et dans certaines régions topicales humides, mais baisser de 10 à 30% dans les zones sèches. 

Les inondations seront amplifiées, mais les sécheresses aussi. 

Les pays méditerrannéens seront confrontés à de régulières canicules, une augmentation des incendies de forêt et une réduction d'un tiers des ressources en eau potable. 

En Europe, les Alpes perdront un tiers de leurs stations de ski. Les pays du Nord, par contre, deviendront plus fertiles grâce à un adoucissement de leur climat. 

Le réchauffement provoquera la recherche d'exode de dizaines de millions de personnes venant des pays les plus touchés par la sécheresse. 

Les causes de ces catastrophes sont les émissions dans l'air de nos gaz émis par le transport et l'industrie. Pour approfondir : http://www.ipcc.ch/languageportal/frenchportal.htm 

Politiquement, il est plus que probable que ces sujets, parfois encore flous, inconnus ou lointains pour le grand public, seront le centre même des préoccupations de demain. Mais il est déjà bien tard. Les élus, les gouvernants qui agiront aujourd'hui pour commencer à limiter la casse seront reconnus demain comme des pionniers. 

Alors, mesdames et messieurs les candidats, à vous de jouer.

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